L’association Nouvelle République (Nour) organise une conférence sur les «libertés fondamentales et les mécanismes de garanties», samedi 2 juillet à 9h30 à l’Hôtel Diplomat, à Tunis.
La conférence portera sur les mécanismes pouvant être mis en place pour garantir au mieux les doits fondamentaux: droit à la vie et à la dignité, protection de l’intégrité physique des citoyens, liberté d’expression et de culte, droit à la circulation et à la propriété, etc.
Parmi les intervenants, on citera Omar El Matri, président de la commission politique de l’association Nour , Radhia Nasraoui, avocate et présidente de l’Association tunisienne de lutte contre la torture (Atlt), Ghazi Gherairi, secrétaire général de l’Académie internationale de droit constitutionnel (Aidc) et membre de la Haute Instance de la réalisation des objectifs de la révolution, Mohamed Talbi, penseur et historien de l’islam, Hassen Zargouni, directeur général de Sigma Conseil, Souheil Nabli, de l’association Nour, ainsi que des représentants des partis politiques : Ennahdha, Ettakatol, Pôle démocratique moderniste, Poct, Pdp.
«Des principes tellement triviaux de nos jours que chacun les prends pour acquis et pourrait même les qualifier de droits naturels. Malgré cela, une grande partie des Tunisiens ont vu leurs droits fondamentaux bafoués ces dernières décennies par les différents pouvoirs en place avec l’implication des agents de sécurité et de la justice», notent les organisateurs en préambule du programme. Ils ajoutent: «Dans cette période révolutionnaire, qui a permis aux Tunisiens de recouvrer leur dignité en arrachant la liberté au tyran et à ses sbires, il est important de se pencher que les mécanismes à prévoir dans la nouvelle république pour garantir aux mieux les droits fondamentaux».
Même si la dictature mafieuse est en cours de dislocation, les menaces pour les droits fondamentaux restent multiples. Parmi ces menace: la reconstitution de l’ancien système dans de nouveaux emballages ou certaines interprétations de l’islam (charia) qui pourraient tuer dans l’œuf les libertés naissantes.