Le président du parti Al-Moubadara (initiative), Kamel Morjane, a affirmé que son parti optera pour un régime politique intermédiaire (un mixe de régimes parlementaire et présidentiel) et pour un «modèle économique libéral».


L’ex-ministre des Affaires étrangères et ancien membre du bureau politique du Rassemblement constitutionnel démocratique (Rcd), ex-parti au pouvoir dissous, s’exprimait au cours d’une rencontre organisée, samedi à Tunis, par le Centre des jeunes dirigeants (Cjd) relevant de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (Utica, patronat).
M. Morjane a affirmé que le programme économique de son parti est fondé sur l’encouragement de l’initiative privée et de l’investissement, tout en ciblant le renforcement du rôle stratégique de l’Etat en matière d’investissement.
Il a ajouté qu’Al-Moubadara estime que son programme économique est susceptible d’aider le pays à atteindre un taux de croissance à 2 chiffres, de manière à garantir l’emploi aux nouveaux arrivants sur le marché de l’emploi.
En matière de développement régional, le parti El Moubadara défendra la révision de la division administrative des régions sur la base de 5 districts économiques dotés de l’autonomie de décision, en ce qui concerne les projets de développement et la définition des priorités de la région.
Pour ce parti, la fonction de gouverneur doit relever plutôt du premier ministère au lieu du ministère de l’Intérieur, étant essentiellement, vouée au développement, afin de plaider la cause de la région dans ce domaine auprès de l’administration centrale.
M. Morjane a exprimé le souhait de voir son parti jugé sur ses actions et prises de position, loin de tout procès d’intention, ajoutant qu’Al-Moubadara ne compte pas seulement des anciens du Rcd, mais aussi des représentants d’autres tendances.