«Cette visite s’inscrit dans le cadre de la promotion des principes et objectifs de la révolution du peuple tunisien et des avancées accomplies sur la voie de la transition démocratique», note l’agence officielle Tap. «Elle constitue également une occasion renouvelée pour passer en revue les perspectives d’impulsion des relations de coopération et de partenariat établies entre la Tunisie et ces pays frères.»
En termes moins langue de bois officielle, le Premier ministre va essayer de convaincre les responsables de ces pays de renouveler leurs investissement en Tunisie, surtout en cette période difficile par laquelle passe le pays. Il étudiera aussi avec eux la possibilité de geler les avoirs que l’ancien clan au pouvoir possède dans ces pays et les moyens de les faire rapatrier rapidement, afin d’aider la Tunisie dans cette période transitoire.
On notera cependant que l’Arabie Saoudite, où l’ex-président a trouvé asile depuis le 14 janvier, n’est pas inscrite dans le programme de la tournée du Premier ministre, Riyad n’ayant pas montré jusque là une réelle volonté de renouer contact avec le nouveau pouvoir en place en Tunisie, trop révolutionnaire à son goût.
I. B.
