Cette commission examinera la nouvelle donne sécuritaire dans le pays à la lumière des résultats du sondage qui sera effectué par le syndicat pour prendre connaissance des attentes des citoyens au sujet de leurs rapports avec l’agent de sécurité, a expliqué, Lassaad Kchaou, secrétaire général du syndicat.
Lors des assises du congrès constitutif du syndicat des fonctionnaires de la direction générale des unités d’intervention organisé, dimanche, à la caserne du commandant martyr Jameleddine Agrebi à Bouchoucha, au Bardo, à l’ouest de Tunis, M. Kchaou a souligné que l’objectif est de parvenir à une réconciliation nationale avec l’ensemble des catégories sociales.
Il s’agit aussi d’instaurer un partenariat étroit entre ce syndicat, les médias nationaux et le Syndicat des magistrats tunisiens (Smt) et de permettre à l’agent de sécurité d’avoir de nouveau confiance pour accomplir au mieux sa mission et défendre ses intérêts professionnels et sociaux, a encore dit M. Kchaou.
La commission de la réforme sécuritaire s’emploie également à former plusieurs cadres devant communiquer avec les agents de sécurité pour les aider à surmonter les séquelles psychologiques de la période post-révolution.
Par ailleurs, le secrétaire général du syndicat a annoncé la création d’une cellule au sein de la commission de réforme sécuritaire qui se chargera de la révision de la législation spécifique aux nouveaux crimes au vu de la situation sécuritaire actuelle.
M. Kchaou a rejeté l’idée d’une éventuelle adhésion du syndicat des fonctionnaires de la direction générale des unités d’intervention à l’un des trois syndicats des travailleurs existant dans le pays. Le syndicat, a-t-il expliqué, pourrait se constituer soit sous forme de Fédération des forces de sécurité intérieure ou d’Union générale des forces de sécurité intérieure, faisant observer que des concertations sont en cours entre les syndicats des agents de sécurité à ce sujet.
Source : Tap.