Le ministère public du tribunal de première instance de Gafsa examine une plainte déposée, la semaine dernière, par un citoyen contre l’ex-président Ben Ali et 25 anciens responsables.
Parmi ces 25 responsables, on cite notamment Mohamed Ghariani, l’ancien secrétaire général du Rassemblement constitutionnel démocratique (Rcd, dissous).
L’instruction va être ouverte contre les accusés pour avoir disposé indûment et détourné des biens publics, et s’être fait accorder des privilèges auxquels ils n’avaient pas droit, et ce conformément aux articles 32, 87, 96 et 99 du Code pénal, indique l’agence officielle Tap, citant une source judiciaire à Gafsa.
L’ancien président Ben Ali, en fuite depuis 14 janvier, fait face à plus de 90 plaintes, dans différents tribunaux du pays, pour divers crimes et délits.
Il avait déjà été condamné, la semaine dernière, par le tribunal de première instance de Tunis, par contumace, à 15 ans de prison pour détention d’armes et de stupéfiants, dans l’affaire dite du Palais de Carthage.
Le 20 juin, Il avait été condamné, toujours par contumace, ainsi que son épouse Leïla Trabelsi, à 35 ans de prison chacun, pour usurpation de biens publics, dans l’affaire dite du Palais de Sidi Dhrif.