Le parti Afek Tounes a été empêché de tenir son meeting, prévu dimanche, à Sidi Bouzid, après que les organisateurs et partisans du parti dans la région aient été chassés de la salle des fêtes devant abriter la réunion.


Les saboteurs du meeting appartiennent aux fameux comités de protection de la révolution, auxquels se sont joints des habitants de la ville.
Ces derniers ont arraché et incendié une banderole du parti avant d’accuser les dirigeants d’Afek Tounes d’être en relation avec le Rcd, l’ancien parti au pouvoir dissous, refusant toute activité de ce parti dans la région.
Suite à ces événements, Lotfi Saïbi, membre du conseil politique du parti, a fait part à l’agence Tap de ses regrets face à ces incidents et aux harcèlements dont il a été personnellement victime dans son pays natal, considérant ces actes «comme étant une menace pour l’exercice de la démocratie à laquelle aspirent tous les Tunisiens et une manœuvre qui tend à saper les efforts déployés par les partis politiques en vue de se rapprocher des citoyens et de connaître leurs problèmes.» Il a, d’autre part, nié tout rapport entre son parti et le Rassemblement dissous, précisant qu’Afek Tounes est «un parti nouveau qui a vu le jour après le 17 décembre 2010» et que «ses orientations sont économiques et sociales», outre le fait que «plus de 60% de ses fondateurs sont des hommes d’affaires tunisiens résidant à l’étranger.»
Il est à rappeler que le parti Afek Tounes a été victime, vendredi après-midi, dans la délégation de Jelma (gouvernorat de Sidi Bouzid) d’harcèlements, ce qui a poussé ses membres à tenir leur réunion dans la rue. Le week-end dernier ils ont eu des problèmes à Mahdia puis Gafsa.

 

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Tunisie. Afek Tounes empêché de meeting àà Sidi Bouzid

Le parti Afek Tounes a été empêché de tenir son meeting, prévu dimanche, à Sidi Bouzid, après que les organisateurs et partisans du parti dans la région aient été chassés de la salle des fêtes devant abriter la réunion.

Les saboteurs du meeting appartiennent aux fameux comités de protection de la révolution, auxquels se sont joints des habitants de la ville.

Ces derniers ont arraché et incendié une banderole du parti avant d’accuser les dirigeants d’Afek Tounes d’être en relation avec le Rcd, l’ancien parti au pouvoir dissous, refusant toute activité de ce parti dans la région.

Suite à ces événements, Lotfi Saïbi, membre du conseil politique du parti, a fait part à l’agence Tap de ses regrets face à ces incidents et aux harcèlements dont il a été personnellement victime dans son pays natal, considérant ces actes «comme étant une menace pour l’exercice de la démocratie à laquelle aspirent tous les Tunisiens et une manœuvre qui tend à saper les efforts déployés par les partis politiques en vue de se rapprocher des citoyens et de connaître leurs problèmes.» Il a, d’autre part, nié tout rapport entre son parti et le Rassemblement dissous, précisant qu’Afek Tounes est «un parti nouveau qui a vu le jour après le 17 décembre 2010» et que «ses orientations sont économiques et sociales», outre le fait que «plus de 60% de ses fondateurs sont des hommes d’affaires tunisiens résidant à l’étranger.»

Il est à rappeler que le parti Afek Tounes a été victime, vendredi après-midi, dans la délégation de Jelma (gouvernorat de Sidi Bouzid) d’harcèlements, ce qui a poussé ses membres à tenir leur réunion dans la rue. Le week-end dernier ils ont eu des problèmes à Mahdia puis Gafsa.