Un enfant de 14 ans est décédé par une balle en pleine poitrine et deux autres personnes blessées à la suite d’actes de violence à Sidi Bouzid (centre) dans la nuit du dimanche à lundi.


Selon le chef du secteur de la garde nationale à Sidi Bouzid, Samir Melliti, «une balle a ricoché et atteint l’enfant lors des accrochages avec les manifestants après l’échec des tentatives de leur dispersion pacifique».
Dimanche, vers 22h, des manifestants ont jeté des pierres et des cocktails Molotov en direction des forces de sécurité et de l’armée et ont bloqué la route en brûlant des pneus. Les forces de l’armée nationale ont tiré en l’air. Mais une balle s’est logée dans la poitrine du jeune écolier, qui jouait dans la rue avec ses camarades. La balle a-t-elle ricoché sur un obstacle ou a-t-elle été tirée directement? C’est aux enquêteurs, si enquête il y aurait, qui devrait le déterminer.
Neufs personnes on été interpellées jusqu’à présent, dont quatre sur le lieu des accrochages et cinq lors des patrouilles.
Les actes de violence et les affrontements se sont poursuivis jusqu'à 3 heures du matin. Des renforts ont été dépêchés sur les lieux des affrontements et un hélicoptère a survolé la ville.
Des actes de pillage et de destruction ont été enregistrés dont le vol de motocycles du dépôt municipal et la destruction de voitures et de documents administratifs, ainsi que le cambriolage de 6 voitures du siège du commissariat régional du développement agricole.
La situation sécuritaire a connu une nette amélioration, lundi, à Sidi Bouzid mais des signes de tension sont signalés à Regueb.