Suite à un exposé sur la situation sécuritaire dans le pays, présenté par les ministres de l’Intérieur, Habib Essid, de la Défense nationale, Abdelkrim Zbidi, et des Affaires étrangères, Mohamed Mouldi Kefi, le conseil des ministres, réuni mardi au Palais du gouvernement à la Kasbah, «a fait part de sa profonde préoccupation des derniers événements survenus notamment à Menzel Bourguiba et Sidi Bouzid, au cours desquels des agents de sécurité et des membres de l’armée nationales ont été pris pour cibles, avec l’intention claire de les tuer, alors que des armes leur ont été arrachées et que des agresseurs ont incendié un bureau de l’emploi, dans le but de faire disparaître les dossiers des demandeurs d’emploi et un bureau de la Caisse nationale d’assurance-maladie (Cnam), outre la tentative d’incendier un tribunal», indique l’agence officielle Tap.
«Le conseil a enregistré la gravité de la tentative de sabotage du gazoduc algéro-tuniso-italien au niveau de la localité de Bouachira dans le gouvernorat de Zaghouan», ajoute l’agence.
Le Conseil «a recommandé à toutes les parties politiques et sociales, et aux médias d’assumer leurs responsabilités, avec l’armée et les forces de sécurité, dans la lutte contre les actes criminels et leurs instigateurs, notamment ceux qui utilisent les enfants mineurs pour l’exécution des actes de pillage, comme ce fut le cas à Sidi Bouzid.»
A propos de la situation sur la frontière tuniso-libyenne, les rapports expliquent qu’elle est stable et sous contrôle, malgré l’augmentation du nombre des réfugiés, outre la maîtrise de l’émigration clandestine.
I. B.