Le Congrès pour la république (Cpr) a fêté, lundi 25 juillet, le 10e anniversaire de sa création. Cet anniversaire coïncide avec la célébration de la fête de la république.


C’est là, on s’en doute, un symbole très fort pour un parti qui met la république, la citoyenneté et la liberté individuelle au cœur de son projet politique.
Le Dr Moncef Marzouki, fondateur et secrétaire général du parti, a prononcé un discours à cette occasion, en présence de quelques dizaines de militants, de journalistes, de représentants d’autres partis politiques, ainsi que de Me Radhia Nasraoui, invitée d’honneur. Dr Marzouki a ainsi rappelé les combats du Cpr contre la dictature en espérant que son parti a participé à son humble échelle à la révolution tunisienne. Il a ensuite annoncé que «le programme du Cpr, fruit de quatre mois de travail de 80 compétences tunisiennes, était désormais disponible au public», tout en ajoutant que ce programme est une base de travail, qu’il est susceptible d’être amélioré et que le parti reste ouvert aux suggestions et critiques des citoyens et aux discussions avec les autres partis visant à l’approfondir et à l’améliorer.

Discrimination positive pour les plus défavorisées
Concernant le programme économique de son parti, M. Marzouki a insisté sur le fait que toute réforme économique devra faire suite à une procédure d’audit des opérations économiques et financières douteuses du régime déchu.
Le chef du Cpr a en outre annoncé une série de mesures clefs de son programme visant à la fois à réduire le chômage et à promouvoir le développement équitable à savoir: l’initiation de grands projets visant à moderniser et à étendre l’infrastructure routière, l’instauration d’aides effectives et efficaces pour les handicapés et la mise en place d’une politique de discrimination positive pour les classes sociales les plus défavorisées. Moncef Marzouki a également précisé que son parti encouragera les investissements étrangers et nationaux dans les secteurs à haute valeur ajoutée notamment industriels. Sur le plan fiscal, Moncef Marzouki a promis de revoir les tranches croissantes d’impositions pour plus d’équité et d’efficience.
À la fin de son discours, M. Marzouki a rappelé que la priorité politique doit être donnée à la transition démocratique à travers des élections libres et transparentes. Il a également appelé les partis à prendre leur responsabilité historique et coordonner leurs actions en vue d’atteindre cet objectif.

Source: communiqué.