La situation se stabilise à Sidi Bouzid. Le couvre-feu, instauré le 18 juillet après les affrontements qui ont fait un mort, a été levé mardi. L’opération d’inscription sur les listes électorales s’est accélérée.


Le couvre-feu a été levé dans la ville de Sidi Bouzid, à partir de mardi, «compte tenu de l’amélioration notable de la situation sécuritaire dans la ville», annonce le ministère de l’Intérieur.
Le ministère exprime, dans un communiqué, ses vifs remerciements à l’ensemble des citoyens de cette ville du centre-ouest, qui a vu le déclenchement de la révolution du jasmin, et aux différentes composantes de la société civile des efforts qu’ils ont déployés pour soutenir l’action des forces de sécurité intérieure et de l’armée nationale, ce qui a permis de rétablir la sécurité dans la ville.
Le ministère appelle également l’ensemble des citoyens à faire preuve de vigilance et à soutenir les forces de sécurité intérieure et de l’armée nationale pour faire face à toute tentative criminelle ou d’agression et contribuer ainsi à la préservation de la sécurité et de la stabilité.
Par ailleurs, l’agence officielle Tap affirme que l’affluence vers les bureaux d’inscription sur les listes électorale est en hausse à Sidi Bouzid après les difficultés rencontrées au début du lancement de cette opération, organisée en prévision de l’élection de l’Assemblée nationale constituante, fixée au 23 octobre prochain.
Avec une moyenne de 3.000 personnes enregistrées chaque jour, le nombre des électeurs inscrits s’élevait, mardi, à 25.000, soit 15% du nombre global de la population habilitée à voter à Sidi Bouzid.  
Kamel Salehi, membre de la sous-commission de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie) à Sidi Bouzid, cité par la Tap, a cependant déploré quelques difficultés logistiques rencontrées au début du lancement de l’opération d’inscription (absence de bureaux mobiles et de locaux de la sous-commission dans les délégations ainsi que les difficultés de connexion à Internet). Tout cela semble être rentré dans l’ordre.
La région compte au total 29 bureaux répartis entre les sièges des municipalités, des délégations, des bureaux de poste et de plusieurs établissements éducatifs.

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