Le président du Congrès pour la république (Cpr), qui a fêté, le 25 juillet, le 10e anniversaire de sa création, a affirmé qu’il refuse de «nettoyer ses chaussures» sur Ennahdha, pour donner la preuve de son modernisme, comme le font d’autres partis, dont le programme se résume souvent à l’opposition au parti islamiste tunisien.
«Si Ennahdha essaye de monopoliser le pouvoir, de toucher aux droits des femmes, à l’intégrité physique des citoyens ou au caractère civil de l’Etat, je serais au premier rang de ceux qui s’opposeront à ce parti», a affirmé M. Marzouki.
Interrogé sur les financements extérieurs dont Ennhadha bénéficierait selon certaines rumeurs, M. Marzouki a répondu: «Apportez-moi la preuve tangible de ces financements, je les dénoncerais avec force».
Concernant l’alliance en cours de formation entre le Cpr, Ennahdha et quatre autres formations, M. Marzouki à expliqué qu’il ne s’agit pas d’une alliance électorale, mais d’un front pour défendre la révolution face aux assauts répétés de la contre-révolution.
I. B.