Alors que le congrès suit ses travaux en présence de 300 personnes venues de toutes les régions du pays, les 27 et 28 juillet à Ezzahra (dans la banlieue sud de Tunis), sous la houlette de Salem Mekki, président de l’Otef depuis 2007, et des représentants de trois ministères (de l’Enfance, de l’Education et de la Femme), un groupe d’employés de l’organisation ont manifesté pour protester contre les pratiques de cette institution et ses responsables qui, selon eux, ont appartenu à l’ancien parti au pouvoir, le Rcd. Les protestataires affirment détenir des dossiers de corruption impliquant certains responsables de l’Otef.
Selon certains participants au congrès, l’Otef n’a jamais eu de syndicat et ils ne comprennent pas d’où les protestataires ont surgi.
Z. A.
