Intitulé «Ramadan de la révolution», le document comporte 13 articles et vise à résoudre les problèmes qui empoisonnent la relation entre l’agent de sécurité et le citoyen après (et malgré) la révolution. Il a été présenté au d’un meeting du parti, tenu le week-end dernier à Bir Ali Ben Khalifa, dans le gouvernorat de Sfax.
Le document considère que les conflits et les dommages subis par les citoyens avant comme après la révolution ne sont que les résultats des pratiques de l’ancien régime et une conséquence naturelle de la révolution qui, à l’image de toutes les révolutions, s’accompagne de dérapages sécuritaires et sociaux.
Le document invite également les services de sécurité à s’expliquer sur ce qui s’est passé durant les événements de décembre 2010 et janvier 2011 et à informer les citoyens sur les règles qui régissent le travail des forces de l’ordre en pareilles circonstances.
Les auteurs du document appellent le ministère de l’Intérieur à présenter officiellement des excuses aux citoyens pour les dépassements commis par certains agents de l’ordre et recommande la création d’un fonds de compensation des dégâts provoqués lors des événements en raison des comportements des forces de sécurité.
Le document propose d’autre part la constitution d’une commission spécialisée qui recenserait les dégâts subis par les citoyens durant la révolution, de libérer tous les agents accusés à tort et appelle le gouvernement et par conséquence le ministère de l’Intérieur à assainir l’appareil sécuritaire.
Le document élaboré par le Parti des forces du 14 janvier a été adressé au Premier ministère, au ministère de l’Intérieur, à la Ligue tunisienne des droit de l’homme (Ltdh), au ministère des Affaires sociales, à la Commission nationale d’investigation sur les affaires de corruption et de malversation et au ministère de la Justice afin qu’il soit adopté en tant que plate-forme de réconciliation entre le citoyen et les agents de sécurité.
Source : Tap.