Contrairement aux leaders des autres partis politiques, Skander Rekik, secrétaire général de l'Anpp, préfère concentrer son attention sur la vie des entreprises, et leurs difficultés.


Au cours de l’entrevue qui a réuni, mercredi matin, cet homme d’affaires venu tardivement à la politique avec Béji Caïd Essebsi, Premier ministre, a porté, sans surprise, sur la situation générale dans le pays, et notamment de la conjoncture économique difficile qu’il traverse.
Le secrétaire général de l’Alliance nationale pour la paix et prospérité (Anpp) a indiqué, dans une déclaration à l’agence Tap, avoir évoqué avec le Premier ministre la situation de certaines entreprises économiques et les difficultés auxquelles elles se trouvent confrontées, ainsi que la situation environnementale dans certaines régions.
Il a également mis l’accent sur la nécessité d’identifier des solutions efficaces pour les sociétés tunisiennes installées en Libye et qui fournissaient des prestations dans le domaine de l’infrastructure et dont les activités ont régressé de manière notable, en plus de l’examen de la question des centres d’appel afin de créer des emplois supplémentaires et de traiter le problème d’approvisionnement du marché en produits de base, notamment dans le contexte de la crise que vit la Libye.
M. Skander Rekik a proposé, dans ce sens, d’établir des circuits organisés pour faire parvenir les produits alimentaires au peuple libyen, d’une part, et organiser le secteur de la friperie qui a été affecté par l’exportation anarchique vers le marché algérien, d’autre part.
La rencontre s’est déroulée en présence du ministre délégué auprès du Premier ministre, Ridha Belhaj.