Le ministère de l’Intérieur ne veut plus s’occuper des autorisations des journaux et des partis. Sur le projet, ça se discute.
Après avoir donné l’autorisation à plus d’une centaine de titres quotidiens, hebdomadaires ou mensuels et autant de visas pour des partis – le pays est arrosé pour un siècle! –, le ministère de l’Intérieur souhaite ne plus s’en mêler. C’est du moins ce qu’a laissé entendre, Hichem Moueddeb, jeudi, lors de la rencontre avec la presse à La Kasbah.
Interrogé sur l’affaire Saïda Agrebi et son départ le 30 juillet alors qu’elle est poursuivie en justice, M. Moueddeb a confirmé que Mme Agrebi est sortie en toute légalité. «Les formalités à la douane ne prennent au citoyen que quelque cinq secondes, mais la douane n’a laissé passer Mme Agrebi qu’après avoir téléphoné au ministère de la Justice qui lui a confirmé qu’elle est en droit de se déplacer. Au lendemain du 14 janvier, la douane a interdit à des personnes de quitter le pays. C’était par simple précaution. Aujourd’hui, plusieurs de ces personnes ont porté plainte contre nous. Aujourd’hui, nous ne faisons que respecter la loi», a-t-il confirmé.
Le ministère de l’Intérieur devient très soucieux de respecter la loi, c’est une très bonne nouvelle. Dommage que ceux qui en profitent le plus aujourd’hui, ce sont surtout les collabos de l’ancien régime.