Le juge d’instruction au 3ème bureau du tribunal de première instance de Tunis a émis, mercredi, un mandat de dépôt à l’encontre d’Abderrahim Zaouri, en détention à la caserne de l’Aouina.
Le mandat de dépôt a été lancé à l’encontre de l’ancien ministre du Transport pour son implication dans une affaire de corruption relative à la Société tunisienne des industries de raffinage (Stir), à Zarzouna, près de Bizerte (nord-est).
Moncef Trabelsi, frère de l’épouse de l’ex-président, en état d’arrestation et Ibrahim Laajimi, ancien Pdg de la Stir, comparu devant le juge en état liberté, ont, également, fait l’objet de poursuites pour implication dans la même affaire.
L’annonce, il y a quelques jours de l’acquittement de Abderrahim Zouari, dans l’affaire du Rcd dissous, la remise en liberté de Béchir Tekkari, ancien ministre de Ben Ali, et le départ de Saïda Agrebi en France alors qu’elle faisait l’objet d’une enquête judiciaire, ont provoqué un tollé et une vague d’indignation parmi l’opinion publique nationale et des milieux politiques.
Ceci explique-t-il cela ? Le très opportun mandat de dépôt va-t-il calmer les esprits et redonner un peu de crédibilité à la justice tunisienne, aujourd’hui très décriée.