Lors d’une conférence de presse, les avocats de l’ancien ministre du Transport «n’ont pas parlé des lourdes charges pesant sur leur client : un symbole bien connu de l’ancien régime et de l’appareil du Rcd qui a gangréné notre pays, notre économie et notre société», note Afek Tounes. Le parti dirigé par Yassine Brahim, successeur de Zouari au ministère du Transport, «estime que cette attaque à l’encontre de l’un de ses dirigeants est une opération de diversion visant à tromper l’opinion publique et une stratégie de défense appartenant à la politique de mensonge de l’ancien régime et de son bras, l’appareil Rcd».
Afek Tounes alerte les Tunisiens «sur les dangers du retour en force constaté du système Rcd et des forces contre-révolutionnaires alliées au Rcd». Il rappelle aussi dans le même communiqué que «ce retour en force a été encouragé par les problèmes et lenteurs de la justice à l’encontre des symboles de corruption de l’ancien régime».
Considérant que la construction de la démocratie passe obligatoirement par «l’établissement d'une justice intègre et indépendante du pouvoir exécutif», et que «la démocratie naissante en Tunisie ne peut s’installer que si on rompt définitivement avec les pratiques de l’ancien système en traduisant en justice ses symboles notoires», le parti Afek Tounes appelle au «nettoyage du système judiciaire des juges corrompus et de ceux qui sont responsables de condamnation d’innocents». Le parti appelle aussi à «la poursuite de tous les responsables de l’ancien régime impliqués dans des affaires de corruption et d’abus de biens publics».
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