Pour Ahmed Brahim, secrétaire général du parti Ettajdid, «il n’y a aujourd’hui qu’un seul objectif: sauver le pays à tout prix».


Ahmed Brahim estime que dans le discours de Béji Caïd Essebsi, vendredi, au Palais du Congrès, il y a de la bonne volonté et que le gouvernement est à l’écoute de la rue et aux propositions des partis. Selon le leader d’Ettajdid, interrogé par Kapitalis, ceci est fondamental pour sauver le pays. «N’empêche que le gouvernement doit se montrer plus ferme en montrant au peuple plus de volonté pour rompre définitivement avec les symboles de l’ancien régime et démontrer sa bonne fois vis-à-vis des dossiers de la corruption en cours», a-t-il dit. Et de préciser qu’il y a encore des impunis qui courent dans la nature. «Pour ce, il faut des instances indépendantes pour donner un coup de fouet aux corrompus», a-t-il ajouté en soulignant que le Premier ministre a adopté la proposition d’Ettajdid, qui est que la Haute instance pour la réalisation des objectifs de la révolution se dépêche de lister les personnes impliquées dans l’ancien régime. «Et c’est ainsi que nous allons tourner définitivement la page de Ben Ali et nous tourner vers l’avenir du pays», a-t-il dit avec une pointe positive.

Z. A.