C’est le tribunal militaire qui l’a annoncé, vendredi, lors de la rencontre avec la presse au siège du Premier ministère.


Le juge d’instruction a envoyé le 3 juillet à travers l’ambassadeur tunisien en Arabie saoudite une demande d’extradition de l’ancien président. C’est donc officiel, et nos amis Saoudiens sont dorénavant bien informés du dossier Ben Ali et n’ont pas intérêt de continuer à lui accorder refuge.
L’ancien président a fui, avec sa famille, la Tunisie dans la soirée du 14 janvier. Depuis cette date, il vit sous haute surveillance, à Ebha, au sud de l’Arabie saoudite.
Ben Ali est condamné dans plusieurs procès par contumace écopant jusqu’à 35 ans de prison. L’ancien président qui n’a jamais demandé pardon aux Tunisiens sera bientôt jugé non seulement pour des affaires de stupéfiants, d’armes..., mais pour avoir ordonné de tirer sur des civils.

Z. A.