Des bureaux d’instruction et des chambres de justice seront affectés aux tribunaux de Tunis à plein temps pour accélérer l’examen des affaires de malversation de l’ex-président et de son clan.


Le ministère de la Justice, qui a fait cette annonce dans un communiqué rendu public, samedi, ajoute que ces mesures visent à accélérer l’examen des dossiers de malversation. Elles visent aussi à rassurer et à calmer l’opinion publique nationale qui déplore la lenteur de la justice dans l’instruction des dossiers et accuse le gouvernement de vouloir blanchir les figures de l’ancien régime.  
Les bureaux d’instruction et les chambres de justice concernés seront répartis entre le tribunal de première instance de Tunis (affectation de 11 bureaux d’instruction, de deux chambres criminelles et d’une chambre correctionnelle), la cour d'appel de Tunis (affectation d’une chambre d’accusation, de deux chambres criminelles et d’une chambre correctionnelle) et de la Cour de Cassation (affectation d’une chambre criminelle).
Douze magistrats relevant du ministère public seront chargés d’examiner les affaires, sous le contrôle de leurs supérieurs hiérarchiques, ajoute le communiqué.

 

I. B.