Les rues de la capitale sont investies par des citoyens célébrant la libération de Tripoli et brandissant les nouveaux drapeaux vert et rouge frappés de l’étoile blanche qu’arborent les insurgés depuis le début des combats. Mais les combats se poursuivent dans certains points de la capitale, notamment autour du bâtiment de la télévision et de la caserne d'Al Aziziya, où se trouve probablement Kadhafi.
Dans une interview ce soir à Al Arabiya, Mustapha Abdeljalil, chef du Comité national de transition (Cnt) libyen, a affirmé que le chef des gardes chargés de la protection de Kadhafi lui avait affirmé, il y a mois, qu'il était prêt à rendre les armes le moment venu.
La bataille de Tripoli n’a donc pas eu lieu. Et les Tripolitains n’ont pas eu à subir de bain de sang promis par Kadhafi et ses partisans.
I. B.