Au post frontalier de Ras Jdir, les forces de sécurité tunisiennes se sont retirées pour laisser la place à l’armée. Craint-on un affrontement entre les rebelles et les troupes de Kadhafi dans les heures qui viennent?
Selon le colonel major, Mokhtar Ben Nasr, le post frontalier de Ras Jdir est jusqu’au 23 août sous le contrôle des troupes de Kadhafi. «Il y a des négociations en cours pour que les pro-Kadhafi se retirent et cèdent leur poste aux insurgés sans faire des dégâts», a-t-il précisé mardi lors d’un point de presse.
24 heures après, les choses se corsent. Selon radio Tataouine, toutes les unités de sécurité (douaniers, police des frontières, garde nationale et protection civile), travaillant au poste frontalier de Ras Jdir, se sont retirées. Seule force restée en place, c’est l’armée. L’armée a-t-elle eu des informations relatives à des opérations militaires des troupes libyennes, ou de ce qui en reste, pour reprendre le poste frontalier de Ras-Jdir ou appréhende-t-elle seulement un tel scénario?
La résistance féroce qu’opposent les troupes de Kadhafi à Zliten, Zouara et Boukammeche, et la disparition de Kadhafi, de ses enfants et de ses proches collaborateurs, sont loin d’être rassurants.
Z. A.