Suite à l’article «Afif Chiboub et Hédi Triki refoulés à l’aéroport de Tunis Carthage» paru hier sur Kapitalis, Sana Triki, fille de Mohamed Hédi Triki, ancien journaliste de l’agence Tap et de la radio et télévision tunisienne, a affirmé que son père n’a jamais été en état de fuite. «Il est vrai qu’il a été empêché par la police des frontières d’embarquer dans un vol pour Paris, mais c’était par simple mesure de précaution. C’était un jour férié et personne n’a pu contacter le procureur de la république pour qu’il l’autorise à voyager. C’était un simple excès de zèle de la part des agents de l’aéroport. Nous venons de contacter aujourd’hui les autorités judiciaires et nous allons avoir la validation de voyage signé par le procureur», a-t-elle expliqué. Et d’ajouter qu’à aucun moment, son père n’a été interdit de voyager et la mesure prise à l’aéroport de Carthage «était pour éviter tout problème et de ne pas refaire la gaffe de Saïda Agrebi», qui a pu quitter le pays, légalement, le 30 juillet dernier, alors qu’elle est poursuivie par la justice.
Saïda Agrebi, ancienne présidente de l’Association tunisienne des mères (Atm) qui se trouve actuellement en France, risque d’écoper selon le «Groupe des 25» 50 à 60 ans de prison pour pillage, détournement de fonds publics et mauvaise gestion de l’Atm. Après sa «fuite», un mandat d’arrêt international a été émis à son encontre, le 16 août dernier, par le juge d’instruction du Tribunal de première instance de Tunis.
Z. A.