Une trentaine de personnes ont en effet été blessées dans des accrochages déclenchés, jeudi soir, entre des jeunes d’El Kalaa et de Abedla, dans la délégation de Douz-Nord (sud-ouest).
Ces violences se sont poursuivies durant la matinée de vendredi, malgré l’intervention d’unités de l’armée et de la garde nationale. L’agence Tap, qui rapporte cette information, n’indique pas les raisons de ce brusque regain de violence. «Les blessés par jet de pierre, objets en acier et tirs aux fusils de chasse ont été transportés à l’hôpital local de Douz», ajoute l’agence. Elle ajoute que «des incendies ont été provoqués dans trois maisons et deux kiosques à essence situés à l’entrée nord de la ville oasienne».
La route principale reliant Douz à Kébili a été coupée, vendredi, par des bandes qui voulaient empêcher les gens de gagner leurs lieux de travail. Les cadres médicaux et paramédicaux de l’hôpital local ont observé un sit-in pour exiger la protection de leur établissement.
I. B.