Sa libération en août a provoqué une polémique sans fin dans le pays. Interrogé à nouveau dans d’autres affaires de corruption, l’ancien ministre de la Justice s’est retrouvé jeudi après midi derrière les barreaux.
C’est le juge d’instruction du Tribunal de première instance de Tunis qui, après l’avoir interrogé sur des affaires de malversation et de corruption dans l’administration, a jugé de le remettre derrière les verrous.
Après avoir été remis en liberté le 3 août dans l’affaire du restaurant Le Grand Bleu de Gammarth, l’ancien ministre, sur la liste des personnes interdites de voyager, a dû répondre à la convocation du juge d’instruction aujourd’hui qui a ordonné sa détention.
Le 7 août, l’Association des magistrats tunisiens (Amt) a porté plainte contre l’ancien ministre de la Justice de Ben Ali pour violation de la propriété par la force, vol et falsification, détention et utilisation de pièces falsifiées, dans l’affaire de putsch contre la direction légitime et élue de l’association.
Z. A.