Mais bien avant, il faut que le ministère de l’Intérieur, qui n’a pas été avare avec les anciens du Rcd, lui accorde à lui aussi une autorisation pour créer son parti d’El-Ezza (Dignité). Une formalité ?
Bien évidemment, car cet énième parti ne va pas trop tarder à voir le jour. La demande a déjà été déposée, selon nos confrères d’Attounissia.com. Et comme ses anciens camarades du Rcd et autres proches de l’ancien couple présidentiel Ben Ali, Mondher Zenaïdi va entrer en lice avec plus de 100 concurrents de la place et, qui sait, avoir une place au soleil de la révolution. L’information est en train de tourner en boucle sur Facebook et d’attiser les feux de la colère parmi les internautes qui accusent le ministère de l’Intérieur et le gouvernement de Caïd Essebssi d’être complices du retour en force des Rcdistes.
M. Zenaïdi, un ancien de l’Ecole centrale de Paris a appartenu à pratiquement tous les gouvernements de Ben Ali depuis la fin des années 1980. Il a pris les commandes de plusieurs ministères, comme ceux du Transport, du Tourisme, du Commerce, de la Santé et était jusqu’au 14 janvier dans le gouvernement de Ben Ali.
Dans le parti de M. Zanaïdi, selon la même source, Farhat Rajhi serait le secrétaire général (une info qui reste à confirmer). A ses côtés Abdeljalil Dhahri, Slim Bahri, Rim Ben Naceur...
Après la chute de Ben Ali, Mondher Zenaïdi a quitté Tunis pour Paris. Le temps que ça se calme et que le terrain soit prêt pour le retour...