A l’issue de la visite de Recep Tayyip Erdogan, Premier ministre turc, à la tête d’une délégation composée de plusieurs ministres et de plus de 200 hommes d’affaires, les deux pays ont pris un rendez-vous avec l’avenir.
«Pas moins de 24 entreprises turques sont déjà installées dans notre pays. Après la visite de Erdogan (du 14 au 16 septembre), les échanges dans plusieurs domaines vont se multiplier et seront réguliers», a annoncé, vendredi, lors d’un point de presse au Premier ministère, Néjib Denguezli, directeur de l’administration générale en Europe (et représentant du ministère des Affaires étrangères). Et de rappeler qu’en février dernier, la Turquie était le premier pays à avoir soutenu la révolution du peuple tunisien. «Le gouvernement turc a envoyé un comité pour coopérer avec la Tunisie surtout dans le domaine du tourisme», a expliqué M. Denguezli.
Le conférencier a tenu à rappeler que les relations entre la Turquie et la Tunisie ne datent pas d’hier. «La Turquie et la Tunisie sont deux pays ouverts sur la Méditerranée et ont intérêt à assurer la sécurité dans le pourtour méditerranéen ainsi que dans la région», a-t-il dit. Une alliance pour le meilleur et... le meilleur se profile déjà dans le «Traité d’amitié et de coopération» qui vient d’être signé.
«Les deux peuples sont liés par une même religion, une même histoire et se ressemblent tant, et ne peuvent s’entraider pour donner l’exemple en Afrique et dans toute la région», a déclaré M. Denguezli.
Le responsable du ministère des Affaires étrangères a souligné la nouvelle (et courageuse) politique de la Turquie qui a décidé non seulement de se tourner vers le Moyen-Orient et les pays musulmans, mais qui a également ouvert, depuis 2005, 12 ambassades en Afrique.
Z. A.