Samir Feriani aurait annoncé, dans une lettre qui circule sur facebook, son intention d’entrer en grève de la faim jusqu’à la date de sa traduction devant le tribunal militaire de Tunis.


Dans la lettre, qui reste à authentifier, l’officier de police affirme vouloir, par son geste, «revendiquer un procès équitable», lui permettant de se défendre face aux accusations portées contre lui par le ministère de l’Intérieur.

M. Feriani a été arrêté depuis le 29 mai et mis en détention à la caserne militaire de l’Aouina, au nord de Tunis, après avoir écrit une lettre au ministre de l’Intérieur, Habib Essid, où il parlait de certains officiels actuellement haut-placés au ministère, responsables selon lui du meurtre de manifestants pendant la révolution tunisienne, ainsi que d’autres violations des droits humains.

La lettre de Feriani accusait aussi des officiels du ministère d’avoir détruit des archives embarrassantes suite à la chute de Ben Ali, le 14 janvier, notamment des documents confidentiels prouvant une collaboration entre l’ex-président et les services secrets israéliens, le Mossad.

 

I. B.