Le juge du tribunal militaire sis à la caserne de Bab Saadoun, à Tunis, a décidé la libération provisoire de l’officier Samir Feriani après un long débat entre la défense et le tribunal.

Ce haut fonctionnaire de la sécurité, accusé de complot contre la sûreté de l’Etat, pour avoir lancé des accusations contre certains de ses collègues au ministère de l’Intérieur, a été accueillie, à sa sortie du tribunal, par les membres de sa famille, notamment sa mère, son épouse et ses enfants, qui étaient entourés d’une grande foule de sympathisants venus manifester et demander sa libération.

Après une longue discussion avec la vingtaine d’avocats du prévenu, dont certains exigeaient la poursuite du procès et le début des plaidoiries et d’autres, qui venaient de se constituer, demandaient le report, le juge a pris la décision surprise, après délibération, de libérer prévenu et de reporter le procès au 29 septembre. Cette libération, demandée par les avocats, a beaucoup surpris ces derniers, qui n’étaient pas habitués à ce type de décision dans des procès similaires.

I. B.