Houssam Hmaïdi, qui observe une grève de la faim depuis lundi dernier pour protester contre «la dictature de Kamel Jendoubi», refuse d’être secouru en dépit de la détérioration de son état de santé.
Selon l’Union des Tunisiens en Europe (Ute), une association active dans plusieurs capitales européennes, les autorités de Bruxelles ont tenté, tôt dans la matinée de jeudi, de secourir Houssam Hmaïdi mais l’intéressé a refusé et tenu à poursuivre sa grève.
M. Hmaïdi a entamé une grève de la faim pour protester contre la nomination de Rafael Graebi et Moez Boukhris à la tête de l’Instance régionale indépendante des élections (Irie) en Belgique et Luxembourg.
M. Hmaïdi exige que le choix «se porte sur des personnes neutres et qui n’ont aucune appartenance ou activité ni dans des partis politiques ni dans des organismes sociaux» et affirme que M. Boukhris est responsable d’une association basée en Belgique (Irada) et que M. Graebi aurait des affinités avec le Front du 14-Janvier.
M. Hmaïdi et ses collègues de l’Ute protestent aussi contre ce qu’ils appellent «la dictature de Kamel Jendoubi et celle de l’Isie». Ils réclament que les Tunisiens en Belgique «soient respectés en les écoutant et en leur permettant d’exercer leur droit légitime de désigner à Bruxelles un bureau principal de l’Irie pour le Benelux».
Hmaïdi est un jeune ingénieur en réseaux informatiques et gérant d’une entreprise de télécommunications, HBM Telecom, à Bruxelles.
Mourad Teyeb