«Il existe des comploteurs qui cherchent à faire échouer le processus de transition et à semer le désordre avant l’élection de la Constituante prévue le 23 octobre prochain».

Cette affirmation, on la doit à Me Mohamed Abbou, membre du bureau politique du Congrès pour la république (Cpr) qui parlait, dimanche, au cours d’un meeting à l’Ariana.

Selon Me Abbou, le Cpr «a toujours milité pour mettre un terme au régime despotique et pour instaurer une véritable démocratie à travers le respect des lois, la condamnation de la violence et la consolidation des attributs de la sécurité et de la stabilité».

«La réussite de l’élection de la Constituante est une responsabilité collective», a-t-il affirmé, estimant que «ceux qui appellent à l’organisation d’un référendum en cette étape délicate de l’histoire de la Tunisie cherchent, en fait, à provoquer le chaos, tout comme certains partis politiques qui recourent à la publicité pour acheter les voix des électeurs».

Pour sa part, Me Abdelwaheb Maatar, un des fondateurs du parti, a présenté la vision que le Cpr se fait de la période postélectorale. Selon lui, la méthode d’action empruntée par le parti repose sur le diagnostic de la réalité politique et socioéconomique et sur l’élaboration de solutions suggérées par les citoyens eux-mêmes.

Le Cpr milite en faveur de la défense des droits fondamentaux du citoyen dont, en premier lieu, le droit à une vie digne et à l’exercice d’une pleine citoyenneté a-t-il ajouté, soulignant que l’élection d’une assemblée constituante disposant de toutes les prérogatives est le seul garant de la réalisation des aspirations des citoyens à la stabilité.

Source : Tap.