Abdelwahab Maattar, membre du bureau politique du Congrès pour la République (Cpr, Al Mottamar) a dénoncé la corruption de l’argent politique, en passe de s’imposer sur la scène nationale.

Me Maattar, qui parlait au cours d’une conférence de presse, mercredi, au siège du parti à Sfax, dans le cadre de la présentation du programme du Cpr, a souligné que la crainte, aujourd’hui, n’est pas vraiment la falsification des élections, au sens traditionnel du terme, mais plutôt la dénaturation de la volonté du peuple par la corruption de l’argent politique.

Me Maattar a indiqué aussi que son parti a refusé des offres venant «de personnes nanties de la région appartenant à l’ancien régime», justifiant son refus par le souci de ne pas être impliqué dans des affaires d’argent politique et de défendre les causes des citoyens et de la patrie en toute indépendance.

Me Maattar a rappelé que le Cpr ne reconnaît pas le document du processus de transition, adopté par les 12 partis membres de la Haute instance pour la réalisation des objectifs de la révolution (Hiror). Selon lui, ce document constitue l’une des preuves que le système d’oppression est toujours en place en Tunisie, et que les forces contre-révolutionnaires sont toujours actives. Des preuves, a-t-il précisé, qui s’ajoutent à d’autres à l’instar du report des élections (du 24 juillet au 23 octobre) et du choix du vote à la proportionnelle.

I. B.