Les accusés dans l’affaire de l’aéroport de Carthage, en état d’arrestation ou libres, ont comparu lundi devant la cour d’appel de Tunis. L’affaire a été reportée au 17 octobre.


La trentaine d’accusés – tous proches du clan Ben Ali, arrêtés le 14 janvier, alors qu’ils s’apprêtaient à quitter les frontières – ont tous dénoncé le déroulement anormal de leur procès.

S’adressant au juge Hedhili Mannaï, Imed Trabelsi a dit qu’il était contraint de se présenter au tribunal. Le neveu de Leïla Trabelsi Ben Ali préfère que le verdict soit prononcé après les élections de la Constituante par un tribunal plus équitable. Les avocats ont donc plaidé en ce sens et demandé le report en attendant le réforme du système judicaire afin d’éviter que les verdicts soient prononcés sous les pressions de la rue.

A la fin du procès, Amira Mahjoub a été atteinte par une crise de nerfs, rapporte l’agence Tap. Et d’ajouter que l’accusée a qualifié le procès d’acharnement contre elle et contre sa famille. Ses avocats ont indiqué qu’elle souffre de dépression depuis son transfert de la caserne de l’Aouina à la prison des femmes de la Mannouba.

Les avocats ont demandé la liberté provisoire pour les accusés qui ont passé une période plus longue que la peine prononcée contre eux en première instance, sachant que la chambre d’été du tribunal de première instance avait prononcé, le 12 août, des peines allant de 4 mois à 6 ans de prison ferme et des amendes de plus de 200 millions de dinars.

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Tunisie- Report de l’affaire de l’aéroport de Carthage

Les accusés dans l’affaire de l’aéroport de Carthage, en état d’arrestation ou libres, ont comparu lundi devant la cour d’appel de Tunis. L’affaire a été reportée pour le 17 octobre.

La trentaine d’accusés – tous proches du clan Ben Ali, arrêtés le 14 janvier, alors qu’ils s’apprêtaient à quitter les frontières – ont tous dénoncé le déroulement anormal de leur procès.

S’adressant au juge Hedhili Mannaï, Imed Trabelsi a dit qu’il était contraint de se présenter au tribunal. Le neveu de Leïla Trabelsi Ben Ali préfère que le verdict soit prononcé après les élections de la Constituante par un tribunal plus équitable. Les avocats ont donc plaidé en ce sens et demandé le report en attendant le réforme du système judicaire afin d’éviter que les verdicts soient prononcés sous les pressions de la rue.

A la fin du procès, Amira Mahjoub a été atteinte par une crise de nerfs, rapporte l’agence Tap. Et d’ajouter que l’accusée a qualifié le procès d’acharnement contre elle et contre sa famille. Ses avocats ont indiqué qu’elle souffre de dépression depuis son transfert de la caserne de l’Aouina à la prison des femmes de la Mannouba.

Les avocats ont demandé la liberté provisoire pour les accusés qui ont passé une période plus longue que la peine prononcée contre eux en première instance, sachant que la chambre d’été du tribunal de première instance avait prononcé, le 12 août, des peines allant de 4 mois à 6 ans de prison ferme et des amendes de plus de 200 millions de dinars.