Faysal Baraket était un jeune étudiant lorsqu’il est mort sous la torture à l’âge de 25 ans. C’était le 8 octobre 1991. En 1994, une plainte a été déposée par la famille auprès du Comité des Nations Unies contre la torture (Cat).
À la veille du 20e anniversaire de ce martyre, la famille de la victime et les associations défendant les droits de l’homme en Tunisie organisent une conférence de presse qui sera consacrée à ce cas reconnu alors, et encore aujourd'hui, comme très grave.
La conférence de presse, prévue le jeudi 6 octobre à 11 heures, au siège de la mission du Réseau euro-méditerranéen des droits de l’homme (Remdh), au 26, rue d’Angleterre, Tunis, est organisée à l’initiative du Remdh, de l’Organisation contre la torture en Tunisie (Octt), de l’Association internationale Solidarité avec les prisonniers politiques (Aispp), de l’Association Réintégration des prisonniers (Arp), de l’Association Liberté Equité (Ale), de l’Organisation mondiale contre la torture (Omct) et du Conseil national des libertés en Tunisie (Cnlt).
L’affaire Faysal Baraket est suivie de près par la communauté des Ong qui militent contre la torture. L’on s’interroge notamment sur les développements de la plainte déposée devant le Cat.
Faut-il signaler qu’il s’agit là de la plus ancienne plainte devant cette instance intergouvernementale ainsi que devant la justice tunisienne. Depuis 2009, l’affaire, toujours en cours, est passée quatre fois devant le juge d’instruction de Grombalia, y compris après le 14 janvier.