L’Association des magistrats tunisiens (Amt) a appelé à la protection des magistrats à la suite à l’agression dont a été victime Brahim Mejri, président du tribunal immobilier.
Dans un communiqué rendu public vendredi, les magistrats ont relevé qu’il est plus que nécessaire d’assurer la protection civile des magistrats et la sécurité au sein des tribunaux comme condition essentielle de l’indépendance du pouvoir judiciaire pendant cette période délicate et exceptionnelle que traverse actuellement le pays.
Brahim Mejri, ancien président de la chambre criminelle à la Cour d’appel, a été agressé il y a deux jours par le frère d’une personne condamnée par la chambre criminelle qu’il a présidée.
«Les magistrats condamnent fermement cette agression», lit-on dans le communiqué. Qualifiant cet acte de dangereux, portant atteinte au corps judiciaire et à son intégrité, ils relèvent que le renouvellement de ces agressions durant la période transitoire est de nature à porter le discrédit sur les instances judiciaires et l'indépendance de la justice.
Le bureau de l’Amt appelle à l’ouverture d’une enquête et à appliquer la loi dans le cadre des garanties judiciaires à toutes les parties.