La famille d’Abdallah Kallel dément catégoriquement être concernée par l’enregistrement téléphonique récemment partagé sur les réseaux sociaux et attribué à l’un de ses membres.


Un enregistrement d’une communication téléphonique assez intime circule ces derniers jours sur les réseaux sociaux du web. D’après le sous-titrage de cette vidéo, cet enregistrement se serait passé entre la fille mariée d’Abdallah Kallel, l’ex-ministre de l’intérieur en détention, et le blogueur Sami Ben Abdallah. Dans une lettre dont Kapitalis a eu copie, la famille Kallel affirme que l’enregistrement en question ne concerne aucun de ses membres et dément formellement cette information relayée par plusieurs sites numériques et un hebdomadaire en langue arabe.

«Une personne mal intentionnée a fait diffuser cet enregistrement en prenant soin de le commenter et de le sous-titrer sur les réseaux sociaux du web, en prétendant qu’il s’agissait de la fille mariée d’Abdallah Kallel et qu’il avait été enregistré au mois de ramadhan, ce qui rendait la relation intime supposée, encore plus grave», lit-on dans la lettre.

Tout en dénonçant fermement ces «pratiques très basses», la famille Kallel «s’étonne de la simplicité d’esprit du diffuseur de cette vidéo». Car, «outre la voix qui était complètement différente, la fille Kallel en question est résidente à l’étranger. Il se trouve qu’elle n’a pas fait de séjour en Tunisie durant tout le mois de ramadhan, passeport à l’appui. Elle n’était donc pas en mesure de partir à la localité de Denden ni de donner un quelconque Rdv de ce côté ou ailleurs sur toute la Tunisie durant le mois saint, tel que rapporté dans l’enregistrement en question.»

La famille Kallel parle de «diffamations gratuites» qui s’inscrivent dans le cadre du «lynchage médiatique» auquel serait soumis Abdallah Kallel «et qui s’étend désormais à sa famille».

La famille Kallel annonce sa décision d’entreprendre des «démarches judiciaires» pour diffamation et atteinte à l’honneur et pour écoute téléphonique, entreprise par Sami Ben Abdallah, «à qui la famille exprime son respect le plus sincère.»

I. B.