«Pour qu’on soit identifiés, nous allons avoir sur nous un badge. Nous ferons donc notre boulot dans la transparence et la légalité», a déclaré Chedli Srarfi, représentant de la Cour des comptes.
La mission de la Cour des comptes dans la campagne électorale ne concernera que les circonscriptions en Tunisie, a expliqué M. Srarfi lors d’un point de presse, vendredi à Tunis.
«La campagne a démarré aujourd’hui. Nous allons être sur le terrain pour observer et contrôler le financement des campagnes électorales selon une suite de textes de loi. Pour leur campagne, les partis doivent avoir un seul compte bancaire. Autrement dit, ils n’ont aucun droit d’utiliser le compte habituel de leur parti avec celui de la campagne électorale dont le 1/3 est financé par l’argent public», a aussi expliqué M. Srarfi. Qui a mis l’index sur les dépassements et les sources illégales qui pourraient avoir lieu dans la campagne électorale et porter atteinte à la transparence même des élections.
«Nous allons noter nos observations et rassembler les éléments qui nous paraissent louches», a ajouté M. Srarfi. Et de préciser que six mois après, les cent juges de la Cour des comptes sont tenus de faire le bilan et présenter leur rapport définitif. «S’il y a des fautes graves, ça n’attend pas. Les partis ayant commis des infractions seront aussitôt dénoncés. «Car, ces gens-là n’ont pas à siéger dans la constitution. Ils seront traduits devant les tribunaux, sans passer par le président comme cela se faisait autrefois», a-t-il expliqué.
Z. A.