«La séparation entre le politique et le religieux ne signifie nullement une séparation entre l’Etat et la religion», a affirmé Riadh Moukhar, du parti Afek Tounes.


Membre de la liste d’Afek Tounes dans la circonscription Tunis II, M. Moukhar a indiqué que son parti plaide en faveur d’une nouvelle constitution garante de la liberté de conscience et de culte. L’islam, a-t-il ajouté, est une religion moderniste, de progrès et de prospérité. Et d’appeler à réhabiliter l’université de la Zitouna dans la formation des imams prédicateurs.

Lors de la même réunion, tenue vendredi au Kram-est, au nord de Tunis, Mohamed Louzir, tête de liste, a présenté le programme économique de son parti. L’impulsion du développement commande de privilégier les nouvelles idées et d’adopter un découpage administratif fondé sur la répartition des richesses entre les zones côtières et l’intérieur du pays. L’Etat, a-t-il indiqué, assume une responsabilité majeure dans l’encouragement des mégaprojets dans tous les domaines afin de lutter contre le chômage et renforcer l’infrastructure de base.

Afek Tounes, a t-il encore affirmé, est partisan de l’instauration d’un régime parlementaire rationalisé ou mixte avec une limitation à deux du nombre des mandats présidentiels ou législatifs, afin de consacrer le principe de l’alternance au pouvoir.

I. B. (avec tap).