Le tribunal de première instance de Jendouba a décidé, lundi, le maintien de l’homme d’affaires (et médecin) Jilani Daboussi en état d’arrestation.


M. Daboussi, qui fut membre du Comité central de l’ex-parti au pouvoir et maire de Tabarka pendant plusieurs mandats, est accusé de corruption, malversations, appropriation de biens immobiliers par la force, violation des procédures légales et abus de pouvoir lors de son mandat à la tête de la municipalité de Tabarka.

Au lendemain de la révolution, M. Daboussi avait fait des déclarations à la télévision tunisienne se présentant comme membre du comité de protection de la révolution dans la région. Ces déclarations ont provoqué la colère des habitants de Tabarka qui ont incendié ses biens particulièrement, son domicile ainsi qu’un hôtel et une clinique lui appartenant.

M. Daboussi, qui avait été incarcéré le 7 octobre à la prison de Bulla Reggia, avait été transféré par la suite «pour raisons de santé» à la prison de Mornaguia, près de Tunis.

I. B. (avec Tap).