Afek Tounes œuvrera à la création de plus de richesses, à éradiquer le chômage et la pauvreté et à consacrer les droits de l’Homme et les libertés, dans le cadre d’un projet sociétal moderne.
C’est ce qu’a affirmé Yacine Brahim, le directeur exécutif de ce parti libéral créé au lendemain de la révolution tunisienne, au cours d’un meeting, mercredi, au complexe culturel Sahbi Mesrati, au Kef.
Afek Tounes appelle à l’instauration d’un régime parlementaire bicéphale pour rompre avec la dictature et garantir l’indépendance de la justice, a expliqué M. Brahim. Or, a-t-il ajouté, celle-ci «n’a pas évolué depuis le déclenchement de la révolution de la liberté et de la dignité». Seule la justice transitoire pourrait rétablir la confiance entre le citoyen et le gouvernement, selon lui.
Dans le domaine économique, M. Brahim a relevé qu’il est devenu nécessaire de promouvoir les secteurs culturel et sportif, de réaliser les projets de la Tunisie numérique et de l’énergie solaire qui revêtent une importance capitale en termes d’employabilité, en particulier pour les diplômés de l’enseignement supérieur.
Par ailleurs, et au cours d’un meeting à la maison de jeunes de la délégation de Oued Ellil (gouvernorat de La Manouba), M. Brahim a indiqué que la mission de l’Assemblée nationale constituante ne dépassera pas une année. Il a ajouté que son parti propose, dans son programme électoral, la division de la Tunisie en huit pôles économiques pour la promotion de la moyenne de développement.
Il a, en outre, affirmé que l’éradication de la pauvreté et de l’ignorance est une condition sine qua non pour la promotion de la dignité du citoyen, indiquant que l’amélioration du développement dans les régions victimes de marginalisation et d’exclusion, sous l’ancien régime, exige, en particulier, la modernisation de l’infrastructure et la multiplication des projets d’investissement.
I. B. (avec Tap).