«Ennahdha veille au succès de l’opération électorale et acceptera les résultats qui sortiront des urnes, si ces élections se déroulent dans la saine émulation», a déclaré son président.
Rached Ghannouchi, qui parlait au cours d’un meeting, mercredi, à la salle couverte de Gabès-Sud, a ajouté que son parti ne restera pas muet et descendra «dans les rues en cas de falsification de ces résultats.»
Il a affirmé aussi que la Tunisie «se trouve aujourd’hui confrontée à une opportunité historique pour l’édification de l’Etat de la liberté, de la justice, de l’islam et de la démocratie, pour lequel des Tunisiens ont sacrifié leur vie», mettant en garde contre «les manoeuvres qui tendent à faire régresser la Tunisie».
M. Ghannouchi a précisé qu’Ennahdha qui «se prépare à participer au pouvoir est disposée à entrer en coalition avec toutes les forces politiques qui ont milité contre le président déchu et soutenu la révolution, affirmant que la Tunisie a besoin d'un gouvernement de consensus national.»
Le chef d’Ennahdha a fait observer que les élections sont «un devoir religieux et national», de même qu'elles offrent une occasion pour élire les représentants du peuple au sein de l’Assemblée nationale constituante, qui seront la voix de la volonté du peuple, évoquant «les campagnes de mise en doute dont fait l’objet son mouvement, en dépit de son appui aux droits de la femme et de son souci de consolider les relations de la Tunisie avec les pays frères et amis.»
I. B. (avec Tap).