«Nous n’avons pas droit à la faute et nous prendrons le temps qu’il faut pour écrire une constitution valable pour les 100 ans à venir», a dit Moncef Marzouki.


Le leader du Congrès pour la république (Cpr), l’un des gagnants des élections de l’Assemblée constituante, qui parlait lors d’une conférence de presse, mercredi, à Tunis, a expliqué qu’écrire une constitution sur des bases solides demande du temps.

«Ecrire la constitution d’une république demande plus d’un an. Il nous faut déjà 30 jours pour mettre en place un gouvernement et élire un président. Ensuite, il nous faut 30 jours pour multiplier les congrès sur notamment le secteur de l’emploi et de l’information. Nous devons corriger toute une infrastructure et nos ministres doivent se familiariser avec leur nouvelle responsabilité et apprendre le métier», s’est-il justifié. Et d’ajouter qu’après avoir fait tout le travail, il ne serait pas logique d’inviter les ministres à disposer pour laisser la place à d’autres.

Z. A.