Le Congrès pour la république (Cpr) a assuré mercredi les Tunisiens que son parti va être le garant de la modernité. Et que personne n’aura dorénavant le droit de franchir les lignes rouges.
Devant un parterre de journalistes tunisiens et étrangers, Moncef Marzouki a tenu à dissiper les malentendus sur ses engagements idéologiques et politiques. «Nous tenons à la modernité, aux droits de la femme, aux acquis de l’Etat. Il n’y a pas de crainte des autres partis ou d’Ennahdha ou de retour en arrière. Cet épouvantail utilisé par quelques partis pendant la campagne n’a plus de place. Maintenant, nous devons nous tourner vers l’avenir pour préserver les droits de l’homme et la liberté publique et construire le pays sur des bases solides», a-t-il dit. Et de préciser que le Cpr est déterminé à rester le garant des libertés sans entrer en guerre avec la société conservatrice ou idéologique. «Nous sommes prêts pour dialoguer, mais il y a une ligne rouge. Là, nous sommes fermes», a-t-il prévenu.
Traduire : l’alliance avec Ennahdha, si elle doit avoir lieu, sera basée sur les principes républicains défendus par le Cpr : liberté, droits de l’homme, respect des acquis sociaux…
Z. A.