Ennahdha, le Cpr et Ettakatol ont entamé, mercredi, des concertations pour élaborer des visions communes sur les questions juridiques relatives au règlement intérieur de la Constituante.
Interrogé au téléphone, Me Samir Ben Amor (et membre du bureau exécutif du Cpr) a dit à Kapitalis, que trois sous-commissions ont été formées en commun accord entre les trois partis.
Dans une dizaine de jours
Selon Me Ben Amor, une sous-commission de la législation élaborera une vision commune sur le règlement intérieur de la Constituante. Une autre travaillera sur la réforme politique, et une troisième sur les affaires économiques et sociales. Elle se chargera aussi d’identifier les mesures devant être prises par le nouveau gouvernement dès sa prise de fonction.
Les concertations entamées depuis mercredi vont se poursuivre pendant une dizaine de jours afin de pouvoir traiter de toutes ces questions fondamentales.
Quant à la distribution des portefeuilles ministériels, M. Ben Amor a précisé que le sujet n’a pas été abordé par les trois partis. «Foued Mebazaâ, président de la République par intérim, ouvrira dans une dizaine de jours les travaux de la constituante», a-t-il assuré.
Des indiscrétions parlent cependant de la persistance de divergences sur la durée de la constituante et du 4e gouvernement de transition (un an ou davantage, comme le soutient le Cpr), l’attribution du poste de président de la République, pour lequel postulent Mustapha Ben Jaafar (Fdtt ou Ettakatol) et Moncef Marzouki (Cpr ou Al-Moatamar), étant entendu que la primature reviendra à Hamadi Jebali, secrétaire général d’Ennahdha.
Encore des divergences à aplanir
Des divergences persistent aussi sur l’attribution des portefeuilles ministériels, mais les proches des négociations estiment que les trois parties ont aplani bien des problèmes et que le délai de 10 jours sera suffisant pour arriver à un accord sur toutes les questions. «Il y a des difficultés et des divergences qu’il convient d’aplanir avant même l’ouverture des travaux de la Constituante de manière à assurer un bon fonctionnement de celle-ci », a confié à Kapitalis un haut responsable d’Ettakatol.
Z. A.
