Le député du Bundestag allemand, Günter Gloser, a effectué une visite de travail à Tunis, du 2 au 4 novembre, où il a eu des entretiens politiques, notamment avec Dr Mustapha Ben Jaafar.


M. Closer, invité par la Fondation Friedrich Ebert, était venu s’informer sur la situation politique, sociale et économique en Tunisie après les premières élections libres et démocratiques de l’histoire du pays et sur les différentes possibilités de configuration du nouveau gouvernement.

Il a eu des entretiens avec notamment Kamel Jendoubi, président de l’Instance supérieure indépendante des élections (Isie), avec des représentants des partis les plus importants qui seront représentés dans la future Assemblée Constituante ainsi qu’avec l’ambassadeur d’Allemagne à Tunis, Dr. Kerll.

En tant que représentant du Spd et membre de la famille social-démocrate, M. Gloser a félicité son compagnon de route de longue date et président du parti-sœur Ettakatol, Dr Mustapha Ben Jaafar, pour cet événement historique et lui a souhaité bonne chance pour les futures négociations en vue de la constitution d’un gouvernement d’union nationale.

«L’Europe soutiendra la Tunisie sur son futur chemin vers une transition politique», a déclaré M. Gloser, dont l’intérêt particulier à la situation en Tunisie remonte à la période où il occupait la fonction de secrétaire d’Etat. Il était d’accord avec ses interlocuteurs sur la nécessité absolue d’accorder la priorité à la consolidation économique du pays. Ceci nécessite aussi l’appui de l’Union Européenne au niveau des échanges en matière de formation et des investissements. Le secteur touristique notamment devrait retrouver son ancienne vigueur en tant que facteur économique déterminant. Aucun des interlocuteurs n’a exprimé un quelconque danger d’une islamisation substantielle de la société tunisienne ou de l’Etat.

La Fondation Friedrich Ebert a un bureau permanent en Tunisie et organise, en étroite collaboration avec ses partenaires, des conférences, des tables-rondes, des sessions de formation, des études et des recherches scientifiques.

Ces activités sont essentiellement axées sur la justice sociale et la modernisation des syndicats, le développement de la société civile et l’évolution du dialogue pluraliste.