Le Syndicat des magistrats tunisiens (Smt) a condamné fermement les propos d’Abid Briki, porte-parole de l’Union générale tunisienne du travail (Ugtt).


Dans un communiqué rendu public vendredi, le Smt a fermement condamné les déclarations et les accusations émanant d’un responsable syndicaliste à l’Ugtt dans l’objectif d’influencer le fonctionnement de la justice, en plaçant certains responsables au-dessus de la loi, par allusion à Abdessalem Jerad, secrétaire général de la centrale syndicale, dont le nom a figuré dans le récent rapport de Commission nationale d’investigation sur la corruption et les malversations (Cnicm).

«Le Smt exhorte les pouvoirs élus ainsi que les forces actives dans la société à oeuvrer de concert avec le pouvoir judiciaire à lever les pressions qui lui sont imposées contre toutes formes d’ingérence dans l’action judiciaire, afin de garantir le bon fonctionnement de la justice et réussir la transition démocratique».

Le Smt estime que la levée de l’interdiction de voyager a été décidée par le juge sous la pression du gouvernement.

Z. A.