301 associations ont été créées depuis le 14 janvier. Elles sont à vocations sociale, économique, culturelle et politique.
La plupart de ces associations se donnent pour objectif d’agir comme les garde-fous du processus démocratique amorcé dans le pays, en axant leurs activités sur l’éducation politique et la défense des libertés.
C’est le cas notamment des associations dites «citoyennes» comme Esprit citoyen, Fhemt.com (un forum social), Pacte tunisien, Khamem (Réfléchis) ou Qarrer (décide), Sawty (Ma voix), Touensa, Association de vigilance et d’engagement pour la révolution tunisienne (Averti), Tolérance…
Plusieurs associations se sont spécialisées dans la promotion du droit à l’emploi, revendication majeure des jeunes de la révolution. Objectif : offrir des stages, consolider les liens entre l’enseignement et le milieu de l’entreprise, développer l’esprit de l’entreprise et renforcer les capacités institutionnelles et managériales des micro-entrepreneurs. Parmi ces associations : Injaz Tunisie, Junior chamber international (Tunis et Manouba) et l’Association tunisienne de management et de stabilité sociale...
Des Ong humanitaires ont également été fondées comme l’Association Fraternité, Génération Jasmin, Génération Liberté, Promotion et appui au développement d'initiatives locales (Padil), Reconstruire ma Tunisie, Tunaction, Karama, Tunisie Solidarité, Tunisie Unie, Un sourire pour tous…
La préservation des droits de la femme et la crainte de voir disparaître certains de ses acquis ont encouragé à la création de nouvelles associations féminines, dont le nombre s’élève aujourd’hui à trente. Ces associations s’emploient à promouvoir l’égalité homme/femme dans les domaines civils, politiques, sociaux, économiques et culturels.