Souad Abderrahim a retiré, avant-hier, la plainte qu’elle avait déposée contre ceux ou celles qui l’ont agressée le 22 novembre devant le Palais du Bardo.


C’est le jour de la séance inaugurale de l’Assemblée nationale constituante. L’élue sur une liste d’Ennahdha a été agressée à son entrée au siège de l’Assemblée.

«Ceux qui m’ont agressée ne sont pas des démocrates», a affirmé Souad Abderrahim à Kapitalis le jour même de son agression. Cette information a été reprise par plusieurs journaux.

Un quotidien de la place, ‘‘Le Temps’’, a publié une interview avec Mme Abderrahim, paru le 24 novembre. Selon les propos qui lui sont attribués, cette dernière aurait déclaré que ceux qui l’ont agressée sont «des femmes démocrates». Mme Abderrahim, qui dément avoir tenu ces propos, aurait contacté le lendemain l’auteur de l’interview pour lui demander une explication sur ce qui a été publié. A ce propos, un droit de réponse sera publié. Deux petites heures plus tard, une information a circulé sur des sites électroniques et les réseaux sociaux rapportant qu’Ahlem Belhaj aurait, au nom de l’Association tunisienne des femmes démocrates (Atfd) qu’elle préside, décidé de porter plainte contre Souad Abderrahim. Affaire à suivre…

Qui de la plainte que Mme Abderrahim a portée contre ceux qui l’ont agressée ? L’intéressée a affirmé à Kapitalis qu’elle l’a retirée.

«En tant que femme, j’ai promis à tout le monde d’être aux côtés des femmes, peu importe le profil, les idées, les tendances ou autres sensibilités. Je dois continuer à défendre la femme et à défendre ses acquis et sa liberté. Et c’est pour cette raison-là que j’ai décidé de retirer ma plainte, considérant que celle qui m’a agressée a tout simplement fauté et que nous devons dépasser cet incident», a-t-elle confirmé.

Zohra Abid