«Les pratiques des extrémistes représentent une menace pour la démocratie et les libertés publiques et intellectuelles acquises après la révolution du 14 janvier», a affirmé Mohamed Bennour.


Le porte-parole officiel du Forum démocratique pour le travail et les libertés (Fdtl-Ettakattol), qui commentait, mercredi, les évènements survenus à la Faculté des lettres, des arts et des humanités de la Manouba, a déclaré à l’agence Tap qu’Ettakattol condamne «le recours d’une minorité d’extrémistes à la violence dans l’espace universitaire», estimant que «ces évènements sont le prélude d’une nouvelle ère de dictature si les partis ne s’y opposent pas».

Le porte-parole d’Ettakattol, parti de centre-gauche dont le président vient d’être élu président de l’Assemblée nationale constituante, a mis l’accent sur la responsabilité qui incombe aux composantes de la société civile et aux partis représentés au sein de l’Assemblée constituante pour faire face à ces pratiques qui constituent une «forme de terrorisme intellectuel, moral et physique».

M. Bennour a fait part aussi à la Tap du rejet de son parti du port du niqab à l’intérieur de l’université, justifiant cette position par «des raisons sécuritaires, administratives et académiques».

I. B.