Le projet de loi relatif à l’organisation provisoire des pouvoirs publics sera examiné, mardi 6 décembre, en séance plénière par l’Assemblée nationale constituante.
Ce projet de loi proposé par la coalition tripartite (Ennahdha, Congrès pour la république et Forum démocratique pour le travail et les libertés) a été fortement critiqué par les membres de l’Assemblée constituante, car il donne trop de pouvoir au chef du gouvernement, qui sera issu du parti islamiste tunisien, Hamadi Jebali, et peu au président de la République, Moncef Marzouki, le chef du Cpr, entre autres points ayant suscité des discussions houleuses au sein de la commission constitutive ad hoc chargée de l’élaboration de ce projet de loi.
C’est la copie révisée de ce document, adoptée par ladite commission, qui sera discutée et, on l’espère, adoptée, mardi, par l’Assemblée constituante. Celle-ci a déjà perdu assez de temps. Il va falloir qu’elle avance dans la mise en place des pouvoirs provisoires, notamment l’élection du président de la République et du Premier ministre, avant d’entrer dans le vif du sujet, à savoir la rédaction de la nouvelle constitution tunisienne.
I. B.